Togo : le Festival International Nikaala, pour la valorisation de la danse

Longtemps perçu comme étant un métier auquel s’agrippent les personnes sans vison, la danse ne cesse d’impacter de plus en plus de jeunes et sa pratique qu’elle soit contemporaine, traditionnelle ou classique se hisse dans les multiples éléments de valorisation de la culture. Une vision qui est au cœur du festival international Nikaala, lancé depuis le 1 août à Lomé. 

Tout part d’une histoire passionnelle et des convictions personnelles. Valoriser la culture africaine notamment celle togolaise à travers la danse, c’est la mission que s’est assignée l’artiste danseuse et chorégraphe togolaise Ikéléhou Kossiwa Essiomle alias Germaine SIKOTA à travers le Festival International NIKAALA.

La 4e édition de ce festival a démarré à Lomé le 01 août 2021, et ce, jusqu’au 11 septembre prochain. Portée sous le flambeau de la Résilience, cette édition s’inscrit dans l’optique de former la jeune fille qui envisage de faire carrière dans le milieu de la danse et de servir d’ouverture sur le monde extérieur afin qu’il puisse avoir une similitude avec ce qui est fait au Togo et à l’international.

“Ce sera donc un suivi de tout ce qui est donné à la jeune fille comme formation pour ne pas faire du saupoudrage étant donné que ces jeunes filles ont déjà participé aux activités Nikaala l’année dernière. C’est une sorte de continuité sur le regard qu’on porte sur le travail de ces jeunes filles”, a déclaré l’initiatrice du festival, Germaine SIKOTA.

Il est alors prévu à l’occasion de l’événement de cette année, deux ateliers de formation avec deux artistes chorégraphes (togolaise et française), des rencontres d’échanges avec d’autres danseuses professionnelles, des conférences de presse, des visioconférences avec des chorégraphes de la sous-région ouest africaine pour permettre aux participantes de se familiariser à l’engagement de leurs semblables. Le tout sera ainsi coiffé des soirées de diffusion de spectacles auxquelles prendront part les pays tels que les Etats Unies, la France, le Ghana et le Togo.

La danse tout comme les autres métiers nécessite de la rigueur et de la détermination et au-delà de tout demande une certaine créativité à la personne qui l’a pratique. “Tout le monde a son histoire. Que ce soit l’acteur, le comédien, le chanteur, tout ce beau monde a son histoire et en tant que danseur nous avons besoin d’un lieu pour écrire cette histoire et ce lieu, c’est notre corps. Parce que les filles ne sont pas des débutantes en danse, le travail que nous faisons consister à poursuivre leur formation en leur donnant l’occasion d’être autonome, à l’aise dans leur création à écrire leur histoire.”, a précisé la danseuse togolaise, Nadège AMETOGBE.

S’inscrivant dans une dynamique de valorisation de la culture togolaise, les danseuses seront appelées à travailler sur les pas d’Adjogbo, ou encore d’Adjifo qui est une danse initiatique des jeunes filles d’Adangbé pour permettre aux filles de connaître les contours de ce rituel. Le Kamou, également une danse initiatique en pays Kabyè et qui marque le passage de l’adolescence à l’âge adulte sera aussi mise en valeur.

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