La journée du 26 avril dédiée au Togo au Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo a été d’une réussite au dire des organisateurs. Elle a été conclue par un spectacle géant à l’institut français d’Abidjan. Artistes invités et autres surprises ont enflammé la salle et la diaspora togolaise.
Ouverte par la visite des stands érigés spécialement pour les artisans togolais, la journée a connu son clou à l’institut français d’Abidjan à travers un live assuré par quatre artistes du 228.
Tour à tour, Junior Sémé, Hortense Nayo, Zambé et Senzaa ont tenu en haleine le public composé de la diaspora togolaise en Côte d’Ivoire et des Ivoiriens. Bien présents au FEMUA, King Mensah, Agboti Yao Mawuena et Santrinos Raphaël ont fait de brèves apparitions sur la scène sur demande des artistes officiels de la soirée.
À l’ouverture du spectacle, Salifou Traoré dit A’salfo s’est dit déjà flatté par la mobilisation du Togo lors de l’ouverture des stands : “pour moi, le Togo a déjà réussi son FEMUA”, a-t-il lancé sur le podium remerciant ainsi l’État togolais à travers le ministre Pierre Kossi Lamadokou également présent à l’institut français d’Abidjan ce mercredi.
La soirée va se prolonger ce jeudi sur le grand podium du FEMUA dans l’enceinte de l’INJS avec deux artistes retenues sur les quatre qui ont presté le 26 avril. Il s’agit de Hortense Nayo et de Senzaa. Cette rallonge est la fenêtre de l’indépendance du Togo dont le 63e anniversaire est célébré ce jeudi.
Santrinos Raphaël est lui attendu sur scène au milieu d’autres grands artistes le 29 avril prochain.
Latif Yorouma (Abidjan)
